Il n’existe à mon sens rien de plus gratifiant que le sentiment d’être écoutée. Non à partir d’idées préconçues logées dans l’imaginaire de l’autre, car dans ce cas, l’écoute serait orientée voire biaisée. Mais écoutée en tenant compte de toutes les parts de ce que l’on est. C’est-à-dire un ensemble complexe de composantes historiques, culturelles, mémorielles, spirituelles, entre autres.
A travers le continent africain et ses diasporas, de nombreux créateurs, entrepreneurs, artisans, et innovateurs impulsent de nouvelles dynamiques. Ils réclament une autre qualité d’écoute et d’attention. Du Cap à Kinshasa, de Lagos à Abidjan en passant par Marrakech, leurs pulsations sont le reflet d’une génération décomplexée, prolifique et résolument connectée. Il y a urgence à prêter attention à leur voix, à reconnaître leur écho et à en amplifier la portée.
A Africa Lisapo nous choisissons d’offrir des clés, des pistes, des mises en exergue. Priorité au voix artistiques, culturelles, entrepreneuriales et citoyennes. En célébrant leur audace, en documentant leur démarches, en explorant leurs aspirations. Sans caricature ni complexe.

Quoi de plus inspirant que de plonger dans le rêve assouvis de l’Ivoirienne Ahoua Touré, qui inaugure nos couvertures numériques mensuelles. La promesse, ici, c’est un voyage audacieux au cœur des saveurs. Celles qui s’invitent avec élégance à nos tables, à toute heure du jour. Car il s’agit surtout de gourmandise, de beau, de bon, enrobés d’excellence.
Lire aussi: Maison Mandjou, entre raffinement et ancrage – africalisapo.fr
C’est à cette qualité d’écoute que veut répondre Africa Lisapo. Une écoute sensible, informée, ancrée.
Dans un monde saturé d’images déformées du continent africain, Africa Lisapo choisit de rendre visibles les beautés, le goût des bonnes choses, les histoires puissantes et les réinventions silencieuses.
Raconter autrement pour écouter différemment.
Nous inaugurons ici un chemin.
Il sera exigeant. Il sera exaltant.
Il sera, surtout, nôtre.
